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Les Emirats arabes unis créent un ministère du… bonheur

Le Premier ministre des Emirats arabes unis, cheikh Mohammed Bin Rachid al-Maktoum, a annoncé le 8 février 2016 sur son compte Twitter un important remaniement ministériel. Le futur gouvernement comprendra notamment un ministère de la Tolérance et un autre du Bonheur.
Article rédigé par Eléonore Abou Ez
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le Premier ministre des Emirats, cheikh Mohammed bin Rashid al-Maktoum, lors d'un sommet à Riyad en novembre 2015. (Reuters / Faisal Al Nasser)

Les Emirats arabes unis ne reculent devant rien pour être à la pointe de la modernité. Alors que la capitale Dubaï accueille le sommet mondial des gouvernements (World Governement Summit) axé sur les innovations et l’avenir, le Premier ministre des Emirats cheikh Mohammed Bin Rached al-Maktoum a annoncé en avant-première sur son compte Twitter la formation d’un nouveau gouvernement avec «moins de ministères et plus de ministres pour une stratégie plus performante».

Fusion, privatisation et bonheur
Le changement, c’est le maître mot du gouverneur de Dubaï et Premier ministre des Emirats. Au programme notamment, la fusion de plusieurs ministères, la privatisation de la plupart des services publics et la mise en place d’un ministère de la Tolérance pour promouvoir cette «valeur fondamentale» dans la société. Mais le plus surprenant est sans doute la création d’un ministère du Bonheur qui a pour mission «d’harmoniser tous les projets du gouvernement pour assurer le bonheur de la société». Il sera dirigé par une femme, Ouhoud al-Roumi. 

Le tweet du Premier ministre émirati sur la création d'un ministère du bonheur


Ouhoud al-Roumi, ministre d'Etat du Bonheur aux Emirats (AFP/ STRINGER/ WAM)

Une jeune femme aussi pour la Jeunesse
Et pour incarner le gouvernement du futur, les Emirats misent sur les jeunes.

Le nouveau ministère de la Jeunesse a été attribué à une très jeune femme. Chemma al-Mazroui, diplômée d'Oxford, n'a que 22 ans.
Si les ministères clés restent aux mains des familles régantes, huit nouveaux ministres font leur entrée dans le nouveau gouvernement, dont cinq femmes et la moyenne d'âge est de 38 ans.
 

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