Qassim Habib, un enfant asthmatique, est mort à l'hôpital à Bahrein, après avoir développé des complications respiratoires. Sa famille affirme que sa mort est due à l'inhalation de gaz lacrymogène toxiques utilisés par la police lors de l’attaque de leur village, le 17 janvier 2013.
Des manifestants chiites armés de cocktails Molotov luttent contre la police anti-émeute après les funérailles de Qassim Habib, un enfant de huit ans, dans le village de Daih au nord de Bahreïn, le 27 janvier 2013. (AFP PHOTO/MOHAMMED AL-SHAIKH)
L'utilisation de ces gaz, autorisée par les autorités, est alarmante et responsable de 31% des décès – et la première cause – chez les manifestants, selon des organisations internationales des droits de l’Homme.
Le gouvernement de Bahreïn dit espérer un dialogue national au plus tard en février 2013. Le royaume dirigé par la famille sunnite des Khalifa est confronté depuis 2011 à un mouvement de contestation de la majorité chiite du pays. Cette dernière réclame des réformes politiques avec notamment une extension des pouvoirs du parlement ou la désignation d'un gouvernement élu et non formé par le souverain.
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