Mardi, le bilan faisait état de 385 morts. Mercredi, le bilan officiel annonce 40 morts de plus.
Au moins 427 personnes ont été tuées dans les inondations historiques qui ravagent la Thaïlande depuis trois mois.
Pour l'instant, aucun décès n'est à déplorer dans la ville de Bangkok. Le nord de la capitale a été le plus touché, ainsi que l'ouest de la ville. Ils sont noyés depuis plus d'une semaine déjà.
Le centre d'affaires et financier de la mégalopole de 12 millions d'habitants est en revanche toujours au sec. Une situation qui amène de plus en plus d'habitants de la périphérie touchée à accuser les autorités de les avoir sacrifiés pour sauver le coeur stratégique de la ville.
La Premier ministre Yingluck Shinawatra et la municipalité de Bangkok se sont opposées sur la meilleure façon d'évacuer les énormes masses d'eau accumulées au nord après une mousson particulièrement abondante. La chef de l'Etat a également refusé la demande de l'opposition de déclarer l'état d'urgence, qui donnerait plus de pouvoir aux militaires face aux protestations des habitants.
Le puissant chef de l'armée Prayut Chan-o-Cha a également rejeté mercredi cette éventualité. "Utiliser la loi spéciale provoquera une confrontation entre la population et les soldats", a-t-il déclaré aux journalistes.
"Tout sera résolu d'ici décembre. Le problème actuel est comment évacuer l'eau rapidement, alors que des digues et des barrières ont été détruites à certains endroits. Si les gens ne permettent pas à l'eau de passer, alors il y a un problème et les inondations dureront et les gens souffriront plus", a-t-il ajouté.
Les inondations restent les pires depuis des décennies.
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