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Mali : un pilote français tué, les opérations terrestres et aériennes se poursuivent

La France renforce sa présence militaire au Mali. Samedi, François Hollande réunira un conseil de Défense pour évaluer la situation. Par ailleurs, dès lundi, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) apportera son soutien militaire au pays, actuellement aux prises avec les islamistes qui tiennent le nord de la région. L'Etat malien avait sollicité la communauté internationale pour obtenir de l'aide.
Article rédigé par Marion Degeorges
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Les premières opérations de la France au Mali, vendredi après-midi, se sont soldées par un recul des troupes islamistes dans la région de Mopti et Sévaré, mais également par la mort d'un soldat français. Il s'agit d'un pilote d'hélicoptère, originaire du 4e Régiment d'hélicoptères de combat, basé à Pau.

Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a également précisé ce matin que des frappes aériennes ont été menées la nuit dernière et samedi matin "dans les zones de concentration et de pénétration des éléments terroristes ". Ces frappes ont été menées par des appareils du dispositif Epervier, basés au Tchad.
La France a par ailleurs déployé vendredi soir plusieurs centaines de soldats dans la capitale malienne, Bamako, afin de protéger la ville. 

Les pays voisins se mobilisent

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) annonce le déploiement militaire de ses troupes d'ici lundi : "Nous devons reprendre le Nord du Mali occupé par les islamistes",  explique Ali Coulibaly, ministre ivoirien. Voilà plusieurs mois que la Cédéao se prononçait en faveur d'une intervention internationale.

De son côté, le Nigéria a mobilisé au Mali une équipe technique de l'armée de l'air ainsi que le futur commandant de la force africaine. Tous deux étaient déjà sur place, au Mali.

Le Conseil de sécurité de l'Onu a quant à lui donné son aval à l'intervention d'une force internationale. Mais pour des raisons logistiques notamment, aucune force ne sera déployée avant septembre.

Samedi, les militaires maliens nettoient les dernières poches de résistance des islamistes à Konna. La veille, la contre-offensive de l'armée a repris le contrôle de la ville au terme de violents affrontements avec les islamistes. "Nous avons fait des dizaines de morts, même une centaine de morts parmi les islamistes à Konna. Nous contrôlons la ville" , a expliqué un responsable militaire malien. Cette opération était soutenue par les forces françaises, elle a été baptisée "Serval".

 

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