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Mali : prises de guerre, agressions et pillages avec les reporters de France Info

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a affirmé dimanche sur France 5 qu'il n'était pas question de laisser des "poches" de résistance, que "l'objectif, c'est la reconquête totale du Mali". Mais sur le terrain, la situation semble figée. La ville de Diabali n'a pas encore été reprise. Et des communautés noires et touaregs disent faire l'objet de représailles.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Joe Penney Reuters)

Les blindés français qui ont continué leur progression ce week-end se trouvent désormais dans la ville de Niono à 60 km au sud de Diabali.
D'apres des habitants de Diabali, le chef du groupe djihadiste qui a pris cette ville serait un Malien de la région, un ancien militaire touareg. L'un des envoyés speciaux de France info, Etienne Monin, a mené l'enquête...

En fin de semaine, l'armée malienne et les troupes françaises ont repris le contrôle de la localité de Konna et continue de patrouiller dans les environs à la recherche de djihadistes qui se cacheraient  pour échapper aux bombardements de l'aviation française.  Dans leur fuite les terroristes ont abandonné 8 pick-up équipés de mitrailleuses lourdes...

"On n'est pas islamistes, pas terroristes, pas extrémistes"

Les communautés arabes et touaregs du Mali dénoncent des représailles à leur encontre. La population bambara noire, soit la majorité des Maliens, a tendance à les associer aux islamistes du nord. Dans la communauté arabe de Bamako on recense par exemple une dizaine de pillages et d'agressions...

 

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