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Libération de trois otages du Niger: une rançon aurait été payée

La libération de la française Françoise Larribe, du malgache Jean-Claude Rakotorilalao et du togolais Alex Awando a été annoncée hier en milieu d'après-midi. Mais elle serait intervenue au cours de la nuit, et en territoire nigérien selon une source "sécuritaire". Les dernières informations les situaient plutôt au Mali. Une rançon aurait été payée.
Article rédigé par franceinfo
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Franceinfo (Franceinfo)

Peu d'informations jusqu'à présent sur les circonstances de ces libérations. Une source proche de la médiation malienne et nigérienne, qui a participé aux négociations, a affirmé qu'une rançon avait été payée sans en dévoiler le montant ni qui l'avait versée.

"Nous sommes arrivés à convaincre les ravisseurs que" la libération des otages "n'est pas l'affaire de Ben Laden, mais leur affaire" a affirmé la
source proche de la médiation.
Selon des sources maliennes et françaises, les otages ont été longtemps détenus dans le nord-est du Mali, près de l'Algérie. Mais une source malienne proche du dossier avait affirmé le 23 janvier qu'ils avaient été dispersés et transférés hors du Mali. Un préalable peut-être à ces libérations.

Dans un communiqué publié par la présidence de la République, Nicolas Sarkozy a "remercié les autorités nigériennes ainsi que ceux qui ont participé à cette libération, en particulier les sociétés Areva et Vinci-Satom" .

De son coté le groupe AREVA indique avoir "appris avec une grande joie la libération de Françoise Larribe, épouse de notre collaborateur Daniel Larribe, ainsi que Jean-Claude Rakotorilalao et Alex Awando, salariés de la société SATOM, filiale de VINCI. Toutes les pensées de l'entreprise sont tournées maintenant vers Daniel Larribe
et les trois salariés du groupe VINCI, toujours en captivité, pour lesquels chacun souhaite la même issue heureuse le plus rapidement possible."

Le 16 septembre 2010, un cadre français du groupe Areva et son épouse, Françoise Larribe, ainsi que cinq employés (trois Français, un Togolais et un
Malgache) de son sous-traitant Satom, filiale du groupe Vinci, ont été
enlevés sur le site d'extraction d'uranium d'Arlit (nord du Niger).

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait revendiqué leur enlèvement le 21 septembre et le 30, diffusait une photo des otages, accompagnée d'un
enregistrement audio. L'image les montrait assis sur le sable dans le désert,
des hommes en armes debout derrière eux. Un seul des ravisseurs, assis à côté
des otages, n'avait pas le visage masqué.

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