Les troupes françaises commenceront à quitter le Mali à partir de mars
Dans une interview accordée au quotidien Metro, Laurent Fabius a évoqué le départ des troupes françaises du Mali. Selon le ministre des Affaires étrangères, "à partir de mars,
si tout se passe comme prévu, le nombre de troupes françaises devrait
diminuer". Ce sont 4.000 soldats français qui sont déployés dans le pays.
Le chef de la diplomatie française a expliqué que "la France n'a pas vocation à rester durablement au Mali. Nous allons progressivement passer le relais à la Misma. Nous-mêmes nous allons continuer d'agir au nord, où il reste des foyers terroristes".
Des centaines d'islamistes tués
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a
pour la première fois depuis le début de l'opération française au Mali fait
état d'un bilan. Se refusant à donner un chiffre exact soulignant qu'il n'était
"pas question de se livrer à un décompte macabre" , le ministre a
toutefois expliqué que plusieurs centaines d'islamistes avait été tué.
Les
combattants islamistes ont été visés lors de *"frappes aériennes françaises"
- sur des pick up transportant des hommes et du matériel de guerre et durant des "combats
directs, frontaux à Konna et Gao" . Invité de BFMTV, Jean-Yves Le Drian
avait peu avant indiqué que les forces françaises avaient eu pour leur part un mort, le
pilote d'hélicoptère tué aux premières heures de l'intervention, et "deux
ou trois blessés anecdotiques, sans gravité".
Des islamistes capturés
Dans la journée, la France
a également confirmé la capture par les rebelles touaregs de plusieurs
personnalités du groupe islamistes Ansar Dine. Le MNLA (Mouvement national de
libération de l'Azawad) affirme par ailleurs qu'il se coordonnait dans le nord
du Mali avec les forces françaises contre les "terroristes"
islamistes.
Sur le terrain, les
soldats français contrôlent l'aéroport et la ville de Kidal elle-même est
"sécurisée" par quelque 1.800 Tchadiens, a indiqué mardi le ministère
français de la Défense.
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