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Les secours s'organisent au Japon, frappé vendredi par un fort séisme suivi d'un tsunami

Le Premier ministre japonais, Naoto Kan, a demandé à la population de rester calme, et de se tenir au courant des événements à la radio.Le gouvernement fait de son mieux pour coordonner les secours. Les autorités ont dépêché 8 avions militaires et des navires aux abords de la préfecture de Miyagi, au nord-est, la plus fortement touchée.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le Premier ministre japonais, Naoto Kan, donne une conférence de presse après le séisme du 11 mars 2011.

Le Premier ministre japonais, Naoto Kan, a demandé à la population de rester calme, et de se tenir au courant des événements à la radio.

Le gouvernement fait de son mieux pour coordonner les secours. Les autorités ont dépêché 8 avions militaires et des navires aux abords de la préfecture de Miyagi, au nord-est, la plus fortement touchée.

Des incendies se sont déclenchés dans plusieurs villes et et des bâtiments se sont en tout ou partie effondrés.

Une cellule de crise a été ouverte par le ministère de la Défense japonais.

La préfecture de Wakayama a ordonné l'évacuation de 20.000 personnes en prévision de nouveaux raz-de-marée. Tous les ports japonais ont été fermés.

Des équipes de secours se sont mises en mouvement "en prenant comme hypothèse que ce tremblement de terre a fait des dégâts considérables", a affirmé aux journalistes le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano.

Trente équipes internationales de recherche et de secours se tiennent en alerte pour se rendre sur le lieu du drame, ont déclaré les Nations unies à Genève. "Nous nous tenons prêts comme c'est l'habitude dans ce genre de situations", a déclaré Elisabeth Byrs, du bureau de coordination des affaires humanitaires.

L'ambassadeur des Etats-Unis à Tokyo a déclaré que les soldats américains dans l'archipel étaient prêts à fournir leur aide, a rapporté l'agence Kyodo. Le président français Nicolas Sarkozy a affirmé "le soutien et la solidarité" de la France au Japon, se disant prêt à "répondre à toutes les éventuelles sollicitations que le Japon voudrait lui adresser pour faire face à cette tragédie".

La Russie a également offert son aide, le président russe Dmitri Medvedev déclarant: "Nous sommes bien sûr prêts à aider nos voisins à faire face aux conséquences de ce séisme très grave". Il a ordonné de mettre tout en oeuvre pour limiter les éventuels dégâts d'un tsunami dans l'archipel des Kouriles, dont la partie méridionale est proche du Japon: "Il faut prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter des dégâts et surtout éviter qu'il y ait des victimes".

En Polynésie française, passé en phase d'alerte, une cellule de pré-alerte a été mise en place. Aux Philippines, les autorités ont ordonné à ses habitants de la côte Pacifique d'évacuer les zones côtières et de gagner "l'intérieur des terres" à la suite de l'alerte au tsunami. Tout comme à Hawaï et aux îles Marianne, où ordre a été donné d'évacuer des populations des zones côtières.

Le bilan des victimes pourrait s'alourdir au fils des heures au vu des dégâts: toits effondrés, zones inondées, incendies et répliques fréquentes.

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