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Les recherches se sont achevées sans succès mercredi dans la zone où les boîtes noires auraient été localisées

Les enquêteurs renoncent ainsi pour l'instant à étendre le périmètre des recherches dans la zone identifiée par la Marine, comme ils avaient envisagé de le faire."L'annonce de la marine française avait suscité beaucoup d'espoir. C'est une grande déception", selon l'association de familles de victimes Entraide et Solidarité AF447 .
Article rédigé par France2.fr
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Un morceau de l'Airbus A330 qui s'est abîmé en mer, le 1er juin 2009. (France 2)

Les enquêteurs renoncent ainsi pour l'instant à étendre le périmètre des recherches dans la zone identifiée par la Marine, comme ils avaient envisagé de le faire.

"L'annonce de la marine française avait suscité beaucoup d'espoir. C'est une grande déception", selon l'association de familles de victimes Entraide et Solidarité AF447 .

La Marine a dit de son côté mercredi soir qu'elle allait "continuer à étudier les bandes magnétiques et essayer de trouver des informations plus précises pour que les recherches puissent aboutir". Le ministère de la Défense avait affirmé jeudi dernier avoir pu déterminer la position des enregistreurs de vols, dans une zone différente de celle où le BEA menait alors ses recherches.

La localisation avait été permise par des enregistrements effectués par les sonars du sous-marin nucléaire d'attaque Emeraude début juillet. Un nouveau logiciel avait permis récemment d'analyser les enregistrements à nouveau et de repérer les signaux émis par les enregistreurs de vol. Le BEA avait alors envoyé le navire Seabed Worker dans cette nouvelle zone qu'il estimait à 200 km2. Mais sans résultat.

L'annonce a douché les espoirs soulevés la semaine dernière de retrouver l'épave de l'Airbus A330-200 d'Air France et ses enregistreurs de vols, un élément-clef pour expliquer la catastrophe qui a fait 228 morts et qui reste aujourd'hui inexpliquée.

Le BEA estime que le dysfonctionnement des sondes Pitot, qui mesurent la vitesse de l'appareil, a joué un rôle dans l'accident, mais ne peut expliquer à lui seul la catastrophe. La phase actuelle de recherche menée par le BEA doit normalement prendre fin le 25 mai.

Inquiétudes sur ce modèle d'Airbus ?

L'association des victimes de l'Airbus A330 d'Air France qui s'est abîmé en mer en juin 2009 entre Rio et Paris, a envoyé mercredi ses "profondes condoléances" aux familles des victimes du crash à Tripoli d'un Airbus A330-200 d'une compagnie libyenne, soulignant que ces appareils ont de "sérieux problèmes".

"Pour nous, c'est une forte raison pour conclure que ces machines mortelles (Airbus A330) ont de sérieux problèmes depuis qu'elles ont été construites en 2007 (...) et ce, même quand elles ont peu d'heures de vol", précise le communiqué. "Nous nous efforcerons de renforcer les pressions pour découvrir les raisons de ce nouveau crash où 103 personnes de différents pays ont trouvé la mort", poursuit Marinho dans son communiqué, alors que le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français a annoncé mercredi la fin des recherches "sans succès" dans la nouvelle zone où la Marine française pensait avoir localisé les boîtes noires du vol Rio-Paris AF447 .

"Après s'être assuré qu'une couverture optimale de l'ensemble de la zone avait été effectuée, le BEA a décidé de reprendre les recherches dans la zone située au nord-ouest de la dernière position connue" de l'appareil, poursuit le BEA. Aux yeux du BEA, le dysfonctionnement des sondes de vitesse de l'appareil serait "un des facteurs" du crash, mais pas le seul.

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