Cet article date de plus de treize ans.

Les quatre otages français enlevés au Niger supplient Nicolas Sarkozy de retirer les troupes françaises d'Afghanistan

C'est le message contenu dans une vidéo présentée comme un enregistrement réalisé par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).La France ne se fera pas dicter sa politique par "des preneurs d'otages", a déclaré mercredi le ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
  (AFP)

C'est le message contenu dans une vidéo présentée comme un enregistrement réalisé par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

La France ne se fera pas dicter sa politique par "des preneurs d'otages", a déclaré mercredi le ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez.

Les otages -Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Furrer- se présentent à tour de rôle dans de courts enregistrements qui datent des 11, 12 ou 13 avril, selon ce qu'ils affirment. Tous disent le même message, à quelques mots près: "Nous supplions le président de la République française, Nicolas Sarkozy de répondre favorablement à la demande d'Al Qaïda de retirer les troupes françaises d'Afghanistan parce que les Français n'ont vraiment aucun intérêt dans la guerre en Afghanistan."

"L'expertise de ce document est en cours", a indiqué Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay. "Nous avons contacté ce matin les familles de nos compatriotes retenus en otages au Sahel, auxquelles nous avons réitéré la mobilisation permanente de tous les services de l'Etat pour obtenir la libération de leurs proches", a-t-il ajouté.

Le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a assuré mercredi que "la France met tout en oeuvre pour libérer nos otages", mais réfusé de répondre à une question sur l'existence de "contacts" avec les ravisseurs.

Les quatre font partie des sept otages, dont cinq Français, pour la plupart des collaborateurs des groupes français Areva et Satom, une filiale de Vinci, enlevés en septembre dernier dans le nord du Niger, à Arlit, un site d'extraction d'uranium.

Trois de ces sept otages -la Française Françoise Larribe, un Togolais et un Malgache- ont été libérés fin février.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.