La première équipe d'observateursest arrivée sur le terrain ce dimanche soir. Ils avaient pris l'avion sitôt larésolution 2042 votée samedi. Les autres devraient les rejoindre dans lesprochains jours. Au total, la mission devrait compter 250 hommes, mais son déploiementnécessitera une nouvelle résolution.Il y a urgence. Car sur le terrainle cessez-le-feu est extrêmement précaire. "Le gouvernement syrien abombardé la ville de Homs et d'autres lieux et nous avons déjà enregistré desvictimes et des morts dans la population civile" , a dénoncé le secrétairegénéral des Nations unies Ban Ki-moon.Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les forces gouvernementales ont tué cinq civils, dont trois à Homs, dans le bombardement le plus violent depuis jeudi, renforçant les doutes des Occidentaux sur le renoncement du régime à la répression."La Syrie a approuvé la mission des observateurs de l'ONU car elle n'a rien à cacher" (agence officielle Sana)De son côté l'agence officielle depresse syrienne a indiqué dans un communiqué accueillir favorablement l'arrivéedes observateurs. "Depuis le début du conflit la Syrie a été ouverte à toutesles initiatives et à tous les efforts pour l'aider à sortir de la criseactuelle qui vise sa sécurité et sa stabilité" , a ajouté l'agence. Sana atoutefois souligné que tout effort visant à mettre fin aux violences qui durentdepuis plus d'un an doit être "fondé sur le respect de la souveraineté syrienne" .