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Les manifestations désormais autorisées en Birmanie... sous conditions

Les autorités birmanes semblent vouloir donner des gages de démocratisation à la communauté internationale : la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, vient d'achever une visite de trois jours dans le pays, au cours de laquelle elle a rencontré l'opposante historique Aung San Suu Kyi. Et le président birman vient de signer une loi autorisant les manifestations.
Article rédigé par Frédéric Wittner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Soe Zeya Tun Reuters)

Dans un pays tenu d'une main de fer par l'armée, où les rassemblements anti-gouvernementaux étaient jusqu'à présent non seulement très durement réprimés, mais aussi purement et simplement interdites, l'avancée est symbolique : l'opposition birmane pourra désormais manifester. Le président Thein Sein vient de signer une loi permettant aux citoyens de manifester.

Ces rassemblements devront cependant avoir été autorisés au préalable. Toute personne voulant organiser une manifestation devra demander l'autorisation cinq jours auparavant. En cas de refus, la décision doit être justifiée par la police.

Autre signal en direction de l'opposition : les autorités de Rangoun annoncent ce matin avoir conclu un accord de cessez-le-feu avec l'un des principaux groupes armés rebelles (l'Armée de l'Etat Shan Sud).

 

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