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Les défis de l’Irak sans les Américains

Le 20 mars 2003, les américains rentraient en Irak. Le 18 décembre 2011, ces mêmes américains quittent le pays. Commence maintenant une nouvelle page de l’histoire de l’Irak.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Lucas Jackson Reuters)

Certes, les américains ont eu la peau de l’ancien dictateur
Sadam Hussein, mort pendu après son procès le 26 décembre 2006. Certes, ils ont
permis la tenue d’élections en 2005 et en 2010. Mais malgré ces avancées, ils
repartent d’Irak en laissant derrière eux une situation complexe et incertaine.

La situation politique tout d’abord n’est pas très
brillante. Selon l’organisation Transparency International, le pays est l’un
des plus corrompus au monde. L’Irak n’a plus de ministre de l’Intérieur depuis
deux ans faute d’une entente entre les différentes factions qui dirigent le
pays. A cela s’ajoute les problèmes de terrorisme qui s’invitent régulièrement
dans l’actualité avec des attentats meurtriers.

Une violence que l’on doit notamment à l’insurrection
sunnite, et à des groupes proches d’Al-Qaïda. On ne compte plus le nombre de
bombes qui ont explosé et qui ont tué forces de l’ordre, pèlerins chiites et membres de
la communauté chrétienne. Et même si, des accords ont permis de faire reculer
la violence, il est impossible à ce jour, de savoir comment vont vivre et s'entendre les
différentes communautés une fois les militaires américains partis.

Un contexte régional compliqué

Il faut savoir qu’un quart de la population vit dans la
pauvreté. La condition des femmes s’est considérablement dégradée depuis 2003. A
cela s’ajoute, le contexte politique régional qui rend le développement
économique difficile. On pense au problème de relation avec le Koweït,
à l’influence de l’Iran, à l’inquiétude qui s’installe du coté de la frontière syrienne, et enfin aux tensions régulières que les autorités ont avec les
Kurdes dans le nord du pays.

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