Certes, les américains ont eu la peau de l’ancien dictateurSadam Hussein, mort pendu après son procès le 26 décembre 2006. Certes, ils ontpermis la tenue d’élections en 2005 et en 2010. Mais malgré ces avancées, ilsrepartent d’Irak en laissant derrière eux une situation complexe et incertaine.La situation politique tout d’abord n’est pas trèsbrillante. Selon l’organisation Transparency International, le pays est l’undes plus corrompus au monde. L’Irak n’a plus de ministre de l’Intérieur depuisdeux ans faute d’une entente entre les différentes factions qui dirigent lepays. A cela s’ajoute les problèmes de terrorisme qui s’invitent régulièrementdans l’actualité avec des attentats meurtriers.Une violence que l’on doit notamment à l’insurrectionsunnite, et à des groupes proches d’Al-Qaïda. On ne compte plus le nombre debombes qui ont explosé et qui ont tué forces de l’ordre, pèlerins chiites et membres dela communauté chrétienne. Et même si, des accords ont permis de faire reculerla violence, il est impossible à ce jour, de savoir comment vont vivre et s'entendre lesdifférentes communautés une fois les militaires américains partis.Un contexte régional compliqué Il faut savoir qu’un quart de la population vit dans lapauvreté. La condition des femmes s’est considérablement dégradée depuis 2003. Acela s’ajoute, le contexte politique régional qui rend le développementéconomique difficile. On pense au problème de relation avec le Koweït,à l’influence de l’Iran, à l’inquiétude qui s’installe du coté de la frontière syrienne, et enfin aux tensions régulières que les autorités ont avec lesKurdes dans le nord du pays.