Skikda, à 500 kmà l’est d’Alger, Laghouat et Ouargla (sud). Les chômeurs en colère se sont assis devant les préfectures. Et ils ont bien l’intentionde poursuivre leur sit-in jusqu’à ce que leurs revendications soientsatisfaites. Ils réclament des emplois, et demandent que le chômage cesse d’êtreinstrumentalisé à des fins électorales, disent leurs représentants.Pour l’instant, l’ampleur du mouvement reste limitée :ils ne sont que quelques centaines au total. Mais dans trois villesdifférentes, au même moment. Et ce mouvement concerté a un parfum de jasmin, rappelant la genèse dessoulèvements populaires l’an dernier dans d’autres pays arabes.En Algérie, le taux de chômage chez les jeunes atteignait50% il y a dix ans. Il est encore de 21%, selon le FMI.