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Les autorités syriennes ont libéré 553 personnes arrêtées lors de la répression de la révolte contre le régime.

Le plan de la ligue arabe, accepté par Damas, pour permettre une sortie de crise prévoit en effet la libération des opposants au régime arrêtés lors de la répression. Ils seraient plusieurs milliers selon les ONG.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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  (LOUAI BESHARA / AFP)

Le plan de la ligue arabe, accepté par Damas, pour permettre une sortie de crise prévoit en effet la libération des opposants au régime arrêtés lors de la répression. Ils seraient plusieurs milliers selon les ONG.

"A l'occasion de la fête Al-Adha, 553 personnes arrêtées lors des évènements et qui n'ont pas de sang sur les mains, ont été libérées", a annoncé samedi l"agence Sana. L'agence a fait état en outre de "la libération récemment de 119 autres détenus", sans fournir de détails notamment si leur arrestation est liée à la contestation.

Vendredi, les autorités ont promis une amnistie aux détenteurs d'armes, qui se rendraient à la police avec leurs armes entre le 5 et le 12 novembre. "Ces personnes seront immédiatement libérées et elles bénéficieront d'une amnistie (...) si elles n'ont pas commis d'assassinats", ont-elles précisé.

Depuis la mi-mars, le régime du président Bachar al-Assad est secoué par une révolte populaire sans précédent dont la répression a fait 3.000 morts, selon l'ONU. Mercredi, le régime a accepté "sans réserves" un plan de la Ligue arabe qui prévoit un arrêt total des violences, la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la répression, le départ de l'armée des villes et la libre circulation des observateurs et médias internationaux, avant l'ouverture d'un dialogue entre le régime et l'opposition. Mais la répression n'a pas faibli depuis, sept personnes ayant encore été tuées samedi à travers le pays.

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