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Les autorités de Pékin avaient été suspectées de sous-estimer la dangerosité de la pollution atmosphérique.

Un épais nuage grisâtre a recouvert ces derniers jours la mégalopole, en particulier dimanche et lundi, perturbant de nombreux vols et imposant la fermeture d'axes routiers.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Photo prise le 1er novembre 2011 à Pékin. (STR / AFP)

Un épais nuage grisâtre a recouvert ces derniers jours la mégalopole, en particulier dimanche et lundi, perturbant de nombreux vols et imposant la fermeture d'axes routiers.

Le niveau de "dangereux" dans l'indice à été atteint dans la journée de lundi, mis à jour en temps réel par l'ambassade des Etats-Unis dans la capitale chinoise, alors que le ministère chinois de l'Environnement estimait la veille que l'air n'était que "légèrement pollué".

Cette déclaration avait suscité des railleries sur Internet de la part des citoyens chinois, le quotidien officiel Global Times exhortant même le gouvernement à "éviter les informations déroutantes". "Pékin applique la norme nationale (d'évaluation) en vigueur actuellement, qui est en train d'être revue", a déclaré Du Shaozhong, chef du Bureau municipal de protection de l'environnement, cité par le Global Times.

Selon le journal, les relevés chinois diffèrent souvent de ceux de la chancellerie américaine car le ministère de l'Environnement se concentre sur les particules fines PM10 - d'un diamètre inférieur à 10 microns - tandis que l'ambassade mesure les particules fines PM2,5 (moins de 2,5 microns).

La pollution à Pékin est alimentée par de nombreuses centrales thermiques à charbon, les industries dans la conurbation et la circulation automobile. En 2010 dans la capitale chinoise, environ 2.000 nouveaux véhicules sont venus chaque jour s'ajouter au trafic déjà saturé, aggravant les embouteillages.

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