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Les Amis de la Syrie appellent à de nouvelles sanctions et réclament l'arrêt des violences

A l'issue d'une conférence à Tunis, les 60 pays réunis ont appelé à "cesser immédiatement toute forme de violence". Ils proposent aussi plusieurs mesures contre le régime de Bachar al-Assad, notamment le gel des avoirs des dirigeants.
Article rédigé par Olivier Bénis
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

La réunion ne s'est pas déroulée dans le calme, loin de là. Dès l'ouverture, la police a dispersé à coups de matraques plusieurs manifestants, venus dire "Non à l'intervention des USA, de la France et du Qatar dans les affaires syriennes" . Mais à la sortie, les représentants des 60 pays ont à nouveau proposé des sanctions contre le régime de Bachar al-Assad.

Sont envisagés notamment "l'interdiction de voyage pour les membres du régime, le gel de leurs avoirs, l'arrêt de l'achat des hydrocarbures syriens, et la réduction des liens diplomatiques avec le régime syrien" . Pour la première fois, le groupe a également décidé de reconnaître le Conseil National Syrien comme un "représentant légitime des Syriens cherchant un changement démocratique pacifique" . Il s'engage également à fournir un "soutien effectif" à l'opposition... Sans rien préciser de concret. Un flou qui a déçu l'opposition syrienne : elle estime que "la conférence n'a pas répondu aux attentes du peuple syrien"

"Permettre l'accès libre et sans entrave des agences humanitaires"

La réunion des Amis de la Syrie a surtout permis de réitérer l'appel à "cesser immédiatement toute forme de violence" dans le pays. Le groupe demande aussi au gouvernement syrien de "permettre l'accès libre et sans entrave des agences humanitaires" , une mesure qui semble se concrétiser actuellement sur le terrain.

La conférence de Tunis a réuni plus de soixante pays, en plus des représentants de l'opposition syrienne. La Russie et la Chine ont boycotté la réunion.

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