Cet article date de plus de treize ans.

Le second tour de l'élection présidentielle est boycotté par Winston Tubman, principal rival de la présidente sortante.

La présidente sortante Ellen Johnson Sirleaf avait obtenu lors du premier tour 43,9 % des voix, suivie de Winston Tubman (32,7%) et de l'ex-chef de guerre Prince Johnson (11,6%). Ellen Johnson Sirleaf est ce mardi seule en lice.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Lundi 7 novembre, des heurts entre partisans de Winston Tubman et policiers anti-émeute. (GLENNA GORDON / AFP)

La présidente sortante Ellen Johnson Sirleaf avait obtenu lors du premier tour 43,9 % des voix, suivie de Winston Tubman (32,7%) et de l'ex-chef de guerre Prince Johnson (11,6%). Ellen Johnson Sirleaf est ce mardi seule en lice.

Lundi, la dispersion violente d'opposants soutenant Winston Tuban par des policiers anti-émeutes a fait au moins deux morts. Selon l'opposition, le bilan pourrait s'élever à 3 ou 4 décès.

Winston Tubman, leader du Congrès pour le changement démocratique (CDC), qui devait être opposé à Mme Sirleaf, a décidé de se , affirmant que ce scrutin risquait d'être entaché de similaires à celles qu'il avait dénoncées après le premier tour, et a appelé à boycotter le scrutin. Winston Tubman a accusé la présidente d'avoir utilisé massivement "les ressources de l'Etat" pour acheter le ralliement au second tour d'autres opposants.

Ellen Johnson Sirleaf bénéficie du soutien de l'ex-chef de guerre devenu sénateur Prince Johnson et du juriste Charles Brumskine (4ème avec 5,5% des voix).

Un second tour peu mobilisateur

Près de 1,8 million d'électeurs -sur quelque 4 millions d'habitants - sont appelés à voter de 8h à 18h. Le scrutin est supervisé par des milliers d'observateurs, dont ceux de l'Union africaine qui se sont déclarés "préoccupés" par le "mauvais signal" lancé par l'opposition par son appel au boycott.

Il y avait peu d'affluence à l'ouverture de quelques bureaux de vote visités par un journaliste de l'AFP à Monrovia, contrairement aux longues files d'attente qui s'étaient formées tôt le matin à l'occasion du premier tour, le 11 octobre dernier. Le président américain Barack Obama a mis en garde lundi contre toute tentative de "perturber" le second tour, soulignant que les électeurs avaient le droit de voter librement et sans peur.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.