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Le second tour de l'élection présidentielle en Guinée ne peut pas se tenir comme prévu dimanche

"La date du 24 octobre n'est pas possible", a dit le président de la commission électorale, Siaka Toumany Sangaré.Une nouvelle date sera annoncée lorsque la commission aura évalué l'état d'avancement de la préparation du scrutin. Jeudi, Sangaré avait déjà fait état de retards "déplorables" dans l'organisation du scrutin.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le président de la commission électorale guinéeenne, Siaka Toumany Sangaré, nouvellement élu, le 20 octobre 2010. (AFP/ISSOUF SANOGO)

"La date du 24 octobre n'est pas possible", a dit le président de la commission électorale, Siaka Toumany Sangaré.

Une nouvelle date sera annoncée lorsque la commission aura évalué l'état d'avancement de la préparation du scrutin. Jeudi, Sangaré avait déjà fait état de retards "déplorables" dans l'organisation du scrutin.

"Je ne voudrais pas me précipiter et envoyer les électeurs aux urnes dans des conditions déplorables qui ne respectent pas les normes internationales, ce qui entraînerait ensuite la contestation des résultats", avait-il dit.

Cette élection présidentielle est censée sceller le retour à un régime civil après le putsch militaire de décembre 2008.

Célou Dallein Diallo est arrivé en tête au premier tour de l'élection, le 27 juin, avec 43,69% des suffrages contre 18,25% à son rival historique Alpha Condé.

Le premier tour s'était globablement bien passé mais des accusations de fraudes et d'irrégularités ont émergé dans les jours ayant suivi le vote, et des affrontements entre les deux camps ont fait plusieurs dizaines de blessés et un mort.

Changement à la commission électorale
La contestation a également porté sur la composition de la commission électorale, dont le nouveau président n'a pris ses fonctions que mardi, ce qui n'a pas facilité la préparation du second tour.

L'ancien président de la commission électorale guinéenne Louceny Camara a par ailleurs été condamné vendredi à un an de prison pour fraude électorale. Il avait été démis en début de semaine de ses fonctions après avoir été accusé par Célou Dallein Diallo de favoriser Alpha Condé.

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