Le régime syrien à nouveau accusé après la mort de deux journalistes à Homs
Les déclarations
se sont succédé au fil de la journée. Déclarations unanimes pour condamner,
comme les Etats-Unis, la "brutalité éhontée du régime du président Assad" .
La mort du photographe français Rémi Ochlik et de la journaliste américaine
Marie Colvin qualifiée de "crimes" par l’Union européenne.
Alain Juppé, a d’ailleurs lancé un
avertissement aux autorités syriennes. "La France tient les autorités
syriennes pour responsables et comptables de la vie
de nos ressortissants, de la vie de nos blessés" . "Face à l'urgence
de la situation, le régime de Damas nous doit une réponse" , a expliqué
le ministre des Affaires étrangères français.
Un drame qui a également conforté
les occidentaux de la nécessité de mettre un terme à ces violences dans le
pays. Les morts se comptent par centaines dans la ville de Homs, pilonnée depuis plus de deux semaines. Selon les organisations humanitaires, les habitants manquent désormais de tout.
Le comité international de la
Croix-Rouge continue ses efforts pour permettre de venir en aide aux civils
piégés par les combats et les bombardements. Le CICR appelle notamment les
autorités et les insurgés syriens à convenir d’une trêve quotidienne de deux
heures pour ravitailler les populations et évacuer les blessés.
L’ONU espère de
son côté pouvoir envoyer sa responsable des opérations humanitaires dans le
pays.
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