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Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est d'accord "sur le principe" d'une médiation du Brésil

"Dans une conversation téléphonique avec son homologue vénézuélien [Hugo Chavez, NDLR], Mahmoud Ahmadinejad a accepté le principe d'une médiation du Brésil sur l'accord du combustible nucléaire", a rapporté mercredi l'agence Fars citant un communiqué de la présidence iranienne, elle-même citée par Reuters.
Article rédigé par France2.fr
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Mahmoud Ahmadinedjad (AFP)

"Dans une conversation téléphonique avec son homologue vénézuélien [Hugo Chavez, NDLR], Mahmoud Ahmadinejad a accepté le principe d'une médiation du Brésil sur l'accord du combustible nucléaire", a rapporté mercredi l'agence Fars citant un communiqué de la présidence iranienne, elle-même citée par Reuters.

Cette proposition, initialement présentée en octobre par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), prévoyait que les 1200 kg d'uranium iranien faiblement enrichi (5 %) soient conditionnés à l'étranger.

Pour l'instant, l'accord de principe formulé mercredi par Mahmoud Ahmadinejad reste flou: le chef de l'Etat iranien n'a pas précisé s'il acceptait que l'échange de combustibles s'effectue dans un pays tiers. Si cela était le cas, il s'agirait d'un changement majeur de la part de l'Iran qui était opposé à cette idée. "Ahmadinejad a également indiqué que des problèmes techniques (concernant l'accord) devront être discutés à Téhéran", ajoute l'agence Fars.

Les Etats-Unis continuent de faire campagne pour que le Conseil de sécurité de l'ONU adopte un quatrième train de sanctions contre l'Iran dans les semaines à venir. Plusieurs membres temporaires du Conseil de sécurité, dont le Brésil et la Turquie, tentent de relancer des négociations qui se trouvent au point mort.

Pour l'instant, la Russie et la Chine, membres permanents du Conseil de sécurité, sont réticentes à sanctionner la République islamique et plaident pour laisser le temps aux initiatives turque et brésilienne de renouer le dialogue. De leur côté, les Occidentaux soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme atomique, une accusation que rejette le gouvernement iranien qui affirme que son programme nucléaire poursuit des buts civils.

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