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Le premier ministre israélien est arrivé lundi en Egypte pour des discussions avec le président Hosni Moubarak

Ils devraient notamment parler de la relance du processus de paix au Proche-Orient alors que des pourparlers indirects entre Israéliens et Palestiniens semblent imminents.Les discussions ont lieu à Charm el-Cheikh, sur les rives de la mer Rouge.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
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Le président égyptien, Hosni Mioubarak, et le premier ministre israélien, Benjamain Netanyahu, à Charm El-Sheikh (AFP - KHALED DESOUKI)

Ils devraient notamment parler de la relance du processus de paix au Proche-Orient alors que des pourparlers indirects entre Israéliens et Palestiniens semblent imminents.

Les discussions ont lieu à Charm el-Cheikh, sur les rives de la mer Rouge.

"MM. Netanyahu et Moubarak doivent discuter notamment de la reprise des négociations de paix avec les Palestiniens", suspendues depuis la dernière guerre de Gaza fin 2008, a indiqué le bureau du premier ministre israélien. Israéliens et Palestiniens se préparent à la reprise de leurs pourparlers après le feu vert, samedi, de la Ligue arabe à l'ouverture de négociations indirectes entre les deux parties sous l'égide des Etats-Unis. Des discussions censées durer quatre mois.

Il reste encore au Comité exécutif de l'OLP, qui doit se réunir samedi 8 mai, à entériner cette décision, selon le négociateur palestinien Saëb Erakat. Auparavant, le président palestinien, Mahmoud Abbas, se sera réuni avec l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell, vendredi à Ramallah (Cisjordanie).

"Nous étions d'emblée favorables à des discussions de paix sans préalable. L'objectif est de commencer dans les jours à venir, au plus tard la semaine prochaine", a déclaré dimanche le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon. "Nous sommes prêts à coopérer avec les Etats-Unis pour que les négociations avancent. Nous n'avons pas de divergences avec l'administration américaine. Nous avons des divergences avec le gouvernement israélien", a pour sa part souligné Mahmoud Abbas dans une interview au quotidien palestinien Al Ayyam.

L'affaire de nouvelles constructions à Jérusalem-est
La Ligue avait déjà apporté son soutien à de telles négociations en mars. Mais l'annonce par l'Etat hébreu de son intention de construire 1600 nouveaux logements dans un quartier juif de Jérusalem-est annexée avait fait échouer les tentatives de relance des pourparlers palestino-israéliens, gelés depuis fin 2008 et la guerre de Gaza.

Selon un haut responsable de la Ligue arabe, les Etats-Unis ont garanti aux Palestiniens, pour qu'ils acceptent de reprendre langue avec les Israéliens même indirectement, que le projet de construction serait gelé. "S'ils construisent un seul des 1600 logements, nous n'irons pas aux pourparlers", a averti Saëb Erakat samedi.

Selon le quotidien israélien Yédiot Aharonot, ces pourparlers -sous forme de navettes de George Mitchell entre Jérusalem, Ramallah et Washington- "devraient aboutir dans quelques semaines à des réunions triangulaires". Ils porteraient sur les questions-clef comme le tracé des frontières, le statut de Jérusalem, la colonisation juive ou le droit au retour des réfugiés palestiniens, d'après les médias.

L'Etat hébreu refuse catégoriquement de stopper la colonisation à Jérusalem-Est, dont l'annexion par Israël en 1967 n'est pas reconnue par la communauté internationale. Un gel toujours exigé par les Palestiniens et les pays arabes.

Selon les médias israéliens, M. Netanyahu aurait cependant promis aux Américains des gestes envers M. Abbas. Notamment le transfert sous le contrôle de l'Autorité palestinienne de nouveaux secteurs en Cisjordanie, la levée de barrages routiers et l'élargissement de prisonniers palestiniens.

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