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Le pétrolier japonais endommagé le 28 juillet dans le détroit d'Ormuz a subi une "attaque terroriste"

C'est ce qu'ont indiqué vendredi les garde-côtes des Emirats arabes unis.L'Emirat a précisé que l'explosion n'avait provoqué aucune fuite et qu'il n'y avait pas eu de "pertes humaines" parmi les membres d'équipage, ajoutant que le pétrolier avait repris la mer après des examens qui ont conclu qu'il pouvait naviguer en toute sécurité.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le pétrolier M.Star, victime d'une tentative d'attentat, selon les Emirats (photo du (AFP)

C'est ce qu'ont indiqué vendredi les garde-côtes des Emirats arabes unis.

L'Emirat a précisé que l'explosion n'avait provoqué aucune fuite et qu'il n'y avait pas eu de "pertes humaines" parmi les membres d'équipage, ajoutant que le pétrolier avait repris la mer après des examens qui ont conclu qu'il pouvait naviguer en toute sécurité.

"L'enquête et les examens effectués par des équipes spécialisées ont démontré que le pétrolier a subi une attaque au moyen d'explosifs, préparés de manière artisanale, qui étaient chargés sur une barque qui s'est approchée du navire" à 12 milles du port de Foujairah (nord du pays), a indiqué un porte-parole des garde-côtes.

Cette déclaration a suscité des craintes pour la sécurité de la navigation dans le détroit d'Ormuz, par lequel transite 40 % du pétrole du monde. Ce détroit entre l'Iran et le sultanat d'Oman commande l'entrée du golfe Arabo-Persique. Ces craintes se sont notamment exprimées au Japon -qui importe 90 % de son pétrole du Proche-Orient-. Le Premier ministre nippon Naoto Kan a ordonné à son gouvernement de "faire tout son possible" pour éclaircir les circonstances de l'incident.

Des responsables de la compagnie avaient souligné que des membres de l'équipage avaient vu un éclair et entendu une explosion au moment de l'incident alors que le pétrolier faisait route vers le Japon chargé de 270.000 tonnes de pétrole brut.

Le centre de surveillance des sites internet islamistes SITE avait rapporté le 4 août qu'un groupe jihadiste avait revendiqué l'attaque, affirmant qu'il s'agissait d'un attentat suicide.

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