Le pape François appelle à lutter contre "les signes de destruction"
Avant sa messe d'intronisation, le pape François a traversé mardi matin la Place Saint-Pierre à Rome, noire de monde, en papamobile. Saluant les fidèles,
embrassant quelques enfants que lui tendait son service d'ordre, le nouveau
souverain pontife a été très applaudi tandis que des drapeaux de tous les pays –
dont l'Argentine son pays d'origine – étaient agités sur son passage.
Après s'être recueilli devant le tombeau de Saint-Pierre, le
pape François a qualifié dans son homélie son rôle* " d'humble et concret " .
" Le vrai pouvoir d'un pontife est le service "* , a lancé le pape
François et de poursuivre :
"Le pape doit ouvrir les bras pour accueillir avec
affection et tendresse tout l'humanité, spécialement les plus faibles, les plus
pauvres, les plus petits."
Lutter contre les " signes de destruction "
Le pape François a également lancé un appel aux responsables économiques,
politiques et sociaux leur demandant de "ne pas permettre que les signes
de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde " . Chacun
doit avoir du* " respect pour toute créature de Dieu et pour l'environnement " .*
Mais le pape François s'est également inscrit dans la lignée
de ses prédécesseurs. Il a d'abord rendu hommage à Benoît XVI faisant allusion
" à la coïncidence très riche de signification " de cette cérémonie en
ce jour de la Saint-Joseph, fête donc du pape émérite allemand, Jospeh Ratzinger.
" Ne pas avoir peur de la bonté "
Il a également fait allusion à Jean-Paul II en demandant de
ne " pas avoir peur de la bonté et même pas non plus de la tendresse " .
Lors de sa messe d'intronisation en 1978, Jean-Paul II avait lancé :
" N'ayez pas peur ! "
À l'issue de la messe, le pape François est allé saluer les
dignitaires présents sur la Place Saint-Pierre. Parmi eux, le Premier ministre
français Jean-Marc Ayrault. Cette messe a été suivie dans le monde entier, et
notamment en Argentine où des tonnerres d'applaudissements ont salué les
premiers mots de l'ancien cardinal Jorge Bergoglio.
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