Le mouvement des indignés de Wall Sreet prend de l'ampleur. Jeudi, un rassemblement est prévu à Washington.
Dans de nombreuses villes des Etats-Unis, le mouvement des "indignados" espagnols inspirent les manifestants américains. Le premier rassemblement a eu lieu le 17 septembre à Wall Street. Depuis, les revendications ne cessent de se durcir et l'organisation des acteurs du mouvement est de plus en plus efficace.
"En occupant Wall Street, nous avons frappé les esprits", dit Larry Hales, un manifestant new-yorkais.
Wall Sreet et à présent Los Angeles, Boston, Chicago jusqu'en Floride. Ces villes sont le théâtre de revendications concernant le niveau élevé de chômage, les saisies immobilières ou encore le plan de sauvetage sur fonds publics des grandes entreprises après la chute de Lehman Brothers, en 2008.
A New York, imitant les "indignados" espagnols de la place de la Puerta del Sol à Madrid, les indignés ont installé un campement dans le Zuccotti Park où ils entendent rester jusqu'à l'hiver.
A Los Angeles, des tentes ont été dressées devant le City Hall, le siège de la municipalité. A Boston, un camp de toile est apparu dans le quartier des affaires, en face de la Federal Reserve Bank of Boston.
Si les manifestants ont choisi le pacifisme pour étendre leurs revendications, quelques échauffourées se sont produites et les contestataires ont parfois défié la police comme sur le pont de Brooklyn, samedi dernier, où plus de 700 d'entre eux ont été interpellés.
De leur côté, des syndicats sont en train de se joindre au mouvement. La branche new-yorkaise du Syndicat des employés du transport a vainement demandé à un juge fédéral d'interdire à la police de réquisitionner des chauffeurs de bus pour transférer les manifestants interpellés. Le syndicat National Nurses United, principale organisation représentative des infirmières, a annoncé pour sa part qu'il s'associait à l'appel à manifester mercredi à New York. Et Healthcare-Now sera présent au rassemblement de Washington pour exiger que "les besoins humains l'emportent sur la cupidité des grandes entreprises".
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