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Le Conseil de sécurité doit prendre une "position claire", selon le ministre britannique des Affaires étrangères

Les perspectives d'obtenir une résolution du Conseil sont "sur le fil du rasoir", a estimé le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague.Plus de 5000 Syriens fuyant la répression dans leur pays sont arrivés en territoire turc, selon Ankara.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Les perspectives d'obtenir une résolution du Conseil sont "sur le fil du rasoir", a estimé le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague.

Plus de 5000 Syriens fuyant la répression dans leur pays sont arrivés en territoire turc, selon Ankara.

Les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU divergent sur l'opportunité d'une résolution condamnant la répression en Syrie .

Les discussions autour de cette résolution doivent se poursuivre ce week-end. La Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le Portugal expriment une frustration croissante face à l'opposition de certains des quinze pays membres du Conseil.

Les pays européens du Conseil affirment qu'ils ont au moins neuf votes acquis et espèrent en avoir 11. Mais la Chine et la Russie peuvent déposer leur veto et torpiller la résolution. Les Etats-Unis ont décidé de soutenir le projet de résolution.

Afflux de réfugiés en Turquie
Plus de 400 Syriens ont franchi la frontière turque dans la nuit de samedi à dimanche. Les réfugiés sont installés dans des villages de tentes dans le sud de la Turquie.

Nombre de réfugiés sont originaires de la région de Jisr Al Choughour, théâtre d'une répression particulière violente (voirsur ces évènements). Ceux-ci ont livré des témoignages poignants sur les violences commises par les forces de l'ordre, qui mitraillent les manifestants depuis des hélicoptères et tirent sur des ambulanciers.

Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, pourtant "un ami" du président syrien Bachar Al Assad, a décrit la répression comme une "atrocité". Il a réaffirmé jeudi que la Turquie garderait ses portes ouvertes aux Syriens. Il a accusé le régime syrien de prendre "trop à la légère" ce problème de réfugiés et critiqué sa riposte "inhumaine" à la révolte populaire.

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