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Le bras-de-fer continue place Tahrir au Caire : au moins 22 morts

Les heurts entre des manifestants hostiles au pouvoir militaire et les forces de l'ordre se poursuivent ce lundi au Caire. Ce qui laisse craindre le report des élections législatives prévues dans une semaine.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Amr Dalsh Reuters)

Au moins 22 morts au Caire, selon le ministère égyptien de la Santé. Peut-être davantage... Les affrontements entre les manifestants islamistes et libéraux réunis place Tahrir depuis vendredi et la police égyptienne ont pris une tournure particulièrement violente hier. Ce matin encore, quelque 3.000 personnes affrontent à coup de pierres la police anti-émeute, armée de son côté de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc. 

Des heurts à une semaine des premières élections législatives depuis la chute de Moubarak. Elections menacées désormais de suspension. Les Frères musulmans, les mieux placés dans les sondages, ne veulent pas en entendre parler.

Les manifestants réclament notamment le retrait d'une réforme constitutionnelle destinée à maintenir ad vitam les privilèges de l'armée, actuellement au pouvoir. Ils exigent aussi de l'armée qu'elle cède les rênes du pays aux civils, dès la fin des législatives, alors que le Conseil militaire l'envisage pour bien plus tard, fin 2012 ou début 2013. Pour plus d'informations, suivre sur Twitter l'envoyée spéciale de France Info au Caire .

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