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Le 16e sommet de l'Union africaine, essentiellement consacré à la Côte d'Ivoire, s'est ouvert dimanche à Addis Abeba

Il va tenter de relancer les efforts de résolution de la crise ivoirienne tout en célébrant l'avènement attendu d'un nouvel Etat, le Sud-Soudan.Les réunions préparatoires se sont multipliées vendredi et samedi pour déminer le terrain sur la Côte d'Ivoire.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Au centre, le président éthiopien Meles Zenawi au pré-sommet de l'UA (29 janvier 2011) (AFP/Tony KARUMBA)

Il va tenter de relancer les efforts de résolution de la crise ivoirienne tout en célébrant l'avènement attendu d'un nouvel Etat, le Sud-Soudan.

Les réunions préparatoires se sont multipliées vendredi et samedi pour déminer le terrain sur la Côte d'Ivoire.

L'UA va mettre en place un panel de cinq chefs d'Etat représentant les différentes régions du continent, chargé de présenter d'ici à un mois des décisions "contraignantes".

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, présent à Addis Abeba, a soutenu la création du panel tout en édictant une série de principes pour l'encadrer.

L'organisation continentale devrait également se féliciter du bon déroulement du référendum d'autodétermination par lequel le Sud Soudan s'est prononcé à une écrasante majorité ce mois-ci pour faire sécession du nord du pays, selon des résultats préliminaires, et proclamer son indépendance en juillet.

L'Union africaine paraît en revanche devoir se cantonner à un rôle de spectateur des manifestations populaires qui ont fait fuir le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, et qui menacent le régime du président Hosni Moubarak en Egypte.

Sarkozy au sommet de l'UA pour parler des prix des matières premières
Nicolas Sarkzoy, qui participe au sommet de l'UA, souhaite rallier les dirigeants des 53 Etats de l'UA aux priorités de la présidence française du G8 et du G20, forums des principaux pays riches et émergents. Il s'efforcera notamment de les entraîner dans sa croisade contre la volatilité des prix des matières premières et pour une taxe sur les transactions financières.

Mais la situation quasi-insurrectionnelle qui règne en Egypte et l'appel à renverser le régime du président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis trente ans, risque de renvoyer au second plan ses appels à un nouvel ordre monétaire et à une nouvelle gouvernance mondiale.

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