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Lancement réussi depuis Baïkonour de la mission russo-européenne ExoMars

C'est une fusée russe Proton qui a lancé ce lundi matin depuis Baïkonour la mission ExoMars 2016 qui associe l'Europe et la Russie. A son bord, la sonde détectrice de gaz TGO et l'atterrisseur test Schiaparelli. Puis suivra la mission ExoMars 2018. Et comme objectif la réponse à une question : une forme de vie a-t-elle existé sur Mars?
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Franceinfo (Franceinfo)

 

Pour les scientifiques de l'agence spatiale européenne ESA et de l'agence russe Roscomos, qui se sont associés pour ce projet d'exploration de Mars, ce lancement était le premier temps fort de la journée. Ils suivront aussi avec attention et une certaine angoisse les manoeuvres qui vont se dérouler ce soir. D'abord la mise en orbite autour de la terre puis l'injection vers Mars en rallumant les moteurs autour de 21h. "On aura vraiment confirmation du succès en fin de soirée " expliquait ce lundi matin sur France Info François Forget, astrophysicien et directeur de recherche au CNRS.

"On essaie de mener l'enquête sur cette planète Mars qui reste très mystérieuse par tous les moyens possibles" (François Forget)

Oxia Planum, le site où se posera l'atterrisseur Schiaparelli en octobre prochain a été repéré par une équipe du Laboratoire de géologie de l'université Claude Bernard. Mais ce ne sera encore qu'une étape puisque ExoMars 2016 devrait être suivi par ExoMars 2018 avec le lancement d'un rover qui, si les délais sont respectés, se posera sur la planète rouge en janvier 2019. Tout cela pour un budget total de 1,2 milliard d'euros. Et toujours la même question : une forme de vie a-t-elle existé sur Mars?

 

  

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