La violence continue en Syrie, alors que les chars doivent s'éclipser aujourd'hui
Comme prévu, le régime de Bachar al-Assad fait de la résistance. Après avoir fait mine d'accepter le plan de paix proposé par l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe Kofi Annan, prévoyant le retrait des troupes des centres urbains à minuit heure locale (23 heures à Paris), puis un cessez-le-feu dans les 48 heures, il a émis dimanche une nouvelle condition : que l'opposition s'engage par écrit au préalable à arrêter ses violences."Une nouvelle façon de gagner du temps ", a déploré le département d'État américain.
Nous voilà donc à quelques heures de l'échéance fixée par l'ONU sans que quoi que ce soit ne semble changer sur le terrain. Loin de se taire, les armes ont encore parlé hier dans le pays. Selon l'Observatoire des droits de l'Homme dans le pays, plus de 100 personnes ont été tuées hier, dont 74 civils, 19 membres des forces gouvernementales et huit rebelles. La date-butoir du 10 avril "n'a plus de sens ", estimait hier soir le vice-ministre turc des Affaires étrangères.Ce matin, les faits lui donnent raison. L'armée censée se retirer pilonnent une localité d'Alep.
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