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La tenue des élections législatives prévues en janvier en Irak a été sérieusement remise en cause mercredi

Le vice-président sunnite Tarek al-Hachémi a en effet utilisé son veto pour réviser la loi électorale, obligeant le Parlement à se réunir pour en rediscuter, entraînant un possible report de la date du scrutin."La modification vise à rendre plus équitable la représentation des Irakiens à l'étranger" au parlement, a précisé Tarek al-Hachémi.
Article rédigé par France2.fr
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Le vice-président (sunite) irakien, Tarek al-Hachémi Archives 2006) (AFP)

Le vice-président sunnite Tarek al-Hachémi a en effet utilisé son veto pour réviser la loi électorale, obligeant le Parlement à se réunir pour en rediscuter, entraînant un possible report de la date du scrutin.

"La modification vise à rendre plus équitable la représentation des Irakiens à l'étranger" au parlement, a précisé Tarek al-Hachémi.

Concernant ces derniers, "Il ne s'agit pas seulement des déplacés dans les pays voisins mais de tous les Irakiens de toutes confessions qui vivent à l'extérieur et qui sont quatre millions", a affirmé le vice-président.

Il souhaite que la loi, adoptée le 8 novembre par le Parlement après plus d'une dizaine de reports, fixe un quota de 15% des sièges de l'assemblée notamment aux minorités et aux Irakiens de l'étranger, soit 48 sièges sur 323 contre les 5% (16 sièges) figurant dans le texte actuel.

La date du 18 janvier avait été évoquée par la commission électorale et l'ONU pour tenir les élections mais elle n'avait pas été confirmée officiellement. "Si la loi est modifiée, cela affectera la date du scrutin", avait indiqué lundi une des responsables de la Commission électorale Hamdiya al-Husseini.

Les kurdes ont également menacé de boycotter le scrutin s'ils n'obtenaient pas une meilleure représentation dans la nouvelle assemblée.

A la suite de cette nouvelle, les Etats-Unis se sont dit "déçus".

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