La proposition faite à Mouammar Kadhafi de pouvoir rester en Libye s'il démissionne n'est plus d'actualité
Cette proposition, jusque-là non rendue publique, avait été présentée il y a un mois au dirigeant libyen par l'intermédiaire de l'émissaire des Nations unies en Libye, le Jordanien Abdel Elah al Khatib.
Mais "cette offre n'est plus valable", a déclaré Moustafa Abdeljeïl à la presse à Benghazi, le fief des insurgés.
Il a précisé qu'un ultimatum de deux semaines était lié à la proposition, délai que Kadhafi a laissé passer sans donner de réponse.
L'émissaire de l'Onu s'est de nouveau rendu cette semaine à Benghazi puis à Tripoli pour tenter de trouver une issue négociée qui s'éternise depuis la mi-février en dépit de l'engagement militaire de l'Otan, un mois plus tard.
Abdel Elah al Khatib n'a pas détaillé ses discussions, mais un diplomate indique que son initiative implique un cessez-le-feu et la mise en place d'un gouvernement de partage du pouvoir dont Kadhafi resterait à l'écart.
Selon une source au sein de la rébellion, ce partage du pouvoir serait matérialisé par la création d'un conseil de cinq membres, dont deux seraient issus des cercles loyalistes et deux autres du CNT.
Interrogé sur ce partage du pouvoir, Abdeljeïl, un des représentants de la rébellion à Benghazi, a répondu que c'était une idée "risible".
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