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La première tempête tropicale de la saison a fait près de 300 morts et disparus durant le week-end

Mardi, on dénombrait donc près de 300 morts, des milliers de sinistrés et des centaines de maisons ensevelies sous la boue au Guatemala, particulièrement touché avec 152 morts et 100 disparus, ainsi qu'au Honduras et au Salvador.Des météorologues américains ont prédit une saison des ouragans (de juin à novembre) particulièrement violente.
Article rédigé par France2.fr
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Une vue d'Escuintla au Guatemala, le 30 mai, après le passage de la tempête Agatha. (AFP)

Mardi, on dénombrait donc près de 300 morts, des milliers de sinistrés et des centaines de maisons ensevelies sous la boue au Guatemala, particulièrement touché avec 152 morts et 100 disparus, ainsi qu'au Honduras et au Salvador.

Des météorologues américains ont prédit une saison des ouragans (de juin à novembre) particulièrement violente.

Mardi, plusieurs villages se trouvaient toujours isolés par la boue et des bâtiments effondrés sur les routes, ce qui laisse penser que le bilan des morts pourrait encore s'alourdir.

Agatha, transformée dimanche en dépression, a déferlé depuis l'océan Pacifique après que les météorologues de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) ont prédit que la saison 2010 des ouragans (1er juin-30 novembre) pourrait être l'une des pires jamais enregistrées dans l'Atlantique.

Dès lundi, sous un soleil timide, l'heure était déjà au grand nettoyage au Guatemala et les sinistrés tentaient de retrouver leurs proches, de récupérer leurs affaires ou de nettoyer leurs maisons submergées voire détruites par la boue.

En tout, la tempête transformée dimanche en dépression aura fait près de 300.000 sinistrés sur son passage. Ce sont surtout des familles pauvres qui ont dû être évacuées. Elles vivaient souvent dans des habitations bâties à flanc de collines ou au bord de rivières. La tâche des organisations de secours a été compliquée par la fermeture de la route menant à la capitale du Guatemala, jonchée de pierres, de terre et de troncs d'arbres.

Les secouristes craignent aussi des inondations plus graves que d'habitude en raison des cendres du volcan Pacaya, entré en éruption jeudi au Guatemala, qui obstruent le système d'évacuation des eaux.

La violence de la tempête laisse craindre par ailleurs de gros dégâts pour la récolte caféière du Guatemala et du Salvador.

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