La Nouvelle-Zélande est en deuil après la catastrophe qui a probablement coûté la vie à 29 mineurs
Les mineurs sont portés disparus depuis le vendredi 19 novembre, alors qu'une deuxième explosion, survenue mercredi, a anéanti les espoirs de retrouver des rescapés.
Le Premier ministre néo-zélandais John Key a demandé jeudi une enquête qui "remuera ciel et terre" pour trouver les causes du drame.
En déplacement à Greymouth, la bourgade la plus proche de la mine de charbon de Pike River, sur la côté ouest, John Key a rencontré les familles, qui selon lui éprouvent plus de résignation que de colère. "Il y avait beaucoup de chagrin dans la pièce, mais pas de colère. Ils savent qu'il s'agit d'une immense tragédie."
Les disparus, âgés de 17 à 62 ans, comptaient 24 Néo-Zélandais, deux Australiens, deux Britanniques et un Sud-Africain. Après l'explosion, deux mineurs, légèrement blessés, étaient parvenus à revenir à la surface.
Les familles veulent à présent "récupérer les corps pour faire leur deuil", mais cela doit se passer "en toute sécurité pour ceux qui mèneront l'opération", a souligné le Premier ministre.
John Key a par ailleurs félicité les équipes de secours, mises en cause ces derniers jours par des proches des disparus, qui leur reprochaient leur immobilité. "Ce n'était pas faute d'essayer, ou par manque de volonté ou de courage de la part de ceux qui étaient là pour porter secours. C'était juste la réalité de la situation", a déclaré le Premier ministre. Pendant cinq jours, les prélèvements ont montré une très forte concentration de gaz toxiques et hautement inflammables dans la mine, empêchant les équipes de secours de descendre sous terre.
Aucun contact n'avait été établi avec les mineurs depuis le coup de grisou survenu, dans l'après-midi du vendredi 19 novembre, dans la mine située sur la côte ouest de l'Ile du sud de la Nouvelle-Zélande.
La police avait indiqué mercredi matin que des prélèvements effectués vers révélaient une concentration "extrême" de gaz toxiques dans le tunnel.
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