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La justice égyptienne a ordonné vendredi le maintien en détention pour 15 jours de l'ancien président égyptien

Sa femme Suzanne Thabet a été aussi placée en détention préventive avant d'être admise quelques heures plus tard en soins intensifs à l'hôpital de Charm el-Cheikh après une attaque cardiaque.Elle devait théoriquement rester en prison 15 jours dans le cadre d'une enquête sur sa fortune. L'ex-couple présidentiel est accusé d'enrichissement illégal.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Hosni Moubarak le 8 février 2011 au Caire (AFP - KHALED DESOUKI)

Sa femme Suzanne Thabet a été aussi placée en détention préventive avant d'être admise quelques heures plus tard en soins intensifs à l'hôpital de Charm el-Cheikh après une attaque cardiaque.

Elle devait théoriquement rester en prison 15 jours dans le cadre d'une enquête sur sa fortune. L'ex-couple présidentiel est accusé d'enrichissement illégal.

Selon l'agence Mena, les époux Moubarak ont signé pendant leur interrogatoire jeudi des décharges levant le secret sur leurs comptes bancaires en Egypte et à l'étranger.

L'ex-président égyptien et son épouse Suzanne ont été interrogés jeudi sur leur présumé enrichissement illégal, dans la station balnéaire de Charm El-Cheikh, a précisé le bureau des enquêteurs. C'est la première fois que les Moubarak sont interrogés par cette section du ministère de la Justice, qui cherche des "preuves qu'ils ont abusé de leur position pour s'enrichir illégalement", selon la même source.

Hosni Moubarak, 83 ans, est soigné depuis le 12 avril à l'hôpital international de Charm El-Cheikh après avoir eu lui-même un malaise cardiaque pendant un interrogatoire.

Chassé du pouvoir le 11 février par une révolte populaire, l'ancien président égyptien a été placé le 13 avril en détention dans cet hôpital dans le cadre d'une enquête pour corruption ainsi pour la répression meurtrière de manifestations qui réclamaient son départ. Le président déchu a déjà été interrogé par le bureau du procureur concernant différentes accusations, notamment les tirs contre les manifestants anti-régime.

Selon un bilan officiel, 846 civils sont morts dans les manifestations de janvier et février. Un membre de la commission d'enquête sur la répression a indiqué que l'ex-président était complice dans ces violences. Les deux fils de Hosni Moubarak, Gamal et Alaa, sont de leur côté incarcérés à la prison de Tora au Caire, faisant également l'objet d'enquêtes pour corruption et pour la répression des manifestations.

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