La France demande à ses ressortissants présents au nord et à l'est du Mali de "quitter immédiatement la zone"
La recommandation touche aussi le Niger au nord d'une ligne reliant Ayorou, Tahoua, Gangara et N'Guimi, selon le Quai d'Orsay.
La décision a été prise après l'enlèvement d'un Français mercredi dans l'est du Mali. Il serait détenu par des membres de "l'aile dure" d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon une source sécuritaire malienne.
Pierre Camatte, 61 ans, a été kidnappé dans la nuit de mercredi à jeudi dans un hôtel de Ménaka, une ville située à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako.
L'ambassade de France au Mali avait mis en garde la semaine dernière les ressortissants français contre les risques d'enlèvement lors de déplacements dans ces régions désertiques où opèrent notamment des contrebandiers et des membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Les organisations humanitaires présentes dans la région ont également été invitées à renforcer leurs mesures de sécurité.
En 2008, un groupe de touristes européens avait été capturé par des rebelles islamistes à la frontière du Mali et du Niger. Trois des otages avaient ensuite été libérés mais un quatrième, un Britannique, avait été tué par ses ravisseurs.
Paris rappelle "qu'en raison de l'aggravation du risque d'enlèvements et de la menace terroriste dans certaines régions du Sahel, il est plus que jamais recommandé aux Français résidant et de passage de respecter strictement les consignes de prudence et de vigilance".
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