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La "décision finale" de la justice iranienne sera rendue samedi après la dernière audience du procès de Clotilde Reiss

Lectrice de français à l'université d'Ispahan, Clotilde Reiss avait été arrêtée le 1er juillet pour avoir participé à des manifestations de protestation contre la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin.Elle a été libérée mi-août à condition de rester à l'ambassade de France à Téhéran, dans l'attente de son jugement.
Article rédigé par France2.fr
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Clotilde Reiss au tribunal de Téhéran le 8 août 2010 (AFP PHOTO/FARS NEWS/ALI RAFIEI)

Lectrice de français à l'université d'Ispahan, Clotilde Reiss avait été arrêtée le 1er juillet pour avoir participé à des manifestations de protestation contre la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin.

Elle a été libérée mi-août à condition de rester à l'ambassade de France à Téhéran, dans l'attente de son jugement.

La jeune femme, âgée de 24 ans, est accusée d'espionnage par les autorités iraniennes. Selon ces dernières, lors des rassemblements à Ispahan des 15 et 17 juin, la jeune universitaire aurait rassemblé des informations et des photos qu'elle aurait ensuite remises à l'attaché scientifique de l'ambassade de France. De son côté, Clotilde Reiss explique qu'elle s'est contentée de prendre des photos de ces manifestations.

Rocard sollicité comme médiateur
L'ancien premier ministre socialiste Michel Rocard a confirmé jeudi 7 janvier avoir été approché en septembre par les Iraniens pour intervenir dans la libération de Clotilde Reiss. "Le mot de médiateur n'est pas très juste, mais c'est exact", a-t-il dit. "C'est la présidence de la République qui ne l'a pas souhaité", a-t-il ajouté.

"C'était un risque, un risque fascinant, que j'aurais volontiers couru pour rendre service à mon pays. Méthodologiquement, [l'Elysée] a souhaité ne pas ouvrir une deuxième voie de conversation avec l'Iran à côté de la voie internationale", a-t-il expliqué.

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