La Côte d'Ivoire ferme sa frontière avec le Ghana après une attaque
Dans la nuit de vendredi à samedi, un poste frontalier
des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), a été attaqué par des hommes
armés en provenance du Ghana. "Après des échanges de coups de feu, cinq assaillants
ont été tués et cinq arrêtés. Le reste des assaillants s'est replié en
territoire ghanéen. Les FRCI comptent un blessé léger" a déclaré le
ministre de la Défense ivoirien, Paul Koffi Koffi.
Le président de Côte
d'Ivoire, Alassane Ouattara a ordonné la fermeture des frontières terrestres,
maritimes et aériennes en direction du Ghana, "pour des raisons de
sécurité" . Il en a informé le président ghanéen.
Le Ghana : une base
arrière des partisans de Gbagbo
Si de telles mesures ont
été prises par le président Ouattara, c'est que le Ghana est devenu le refuge
de nombreux responsables politiques et militaires de l'ex-régime ivoirien de
Laurent Gbagbo. La Côte d'Ivoire partage une frontière de près de 700
kilomètres avec le Ghana. Pour assurer de bonnes relations, le président ghanéen John Dramani Mahama était en
visite à Abidjan au début du mois de septembre et il a assuré qu'il ne
laisserait pas son pays être "une base arrière" pour déstabiliser la
Côte d'Ivoire.
Fin août, une série
d'attaques a visé les forces de sécurité ivoiriennes. Les autorités y avaient vu
la signature des partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo, ce que dément
le parti de l'ex-chef de l'Etat, le Front populaire ivoirien (FPI).
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