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La 55e assemblée générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique se déroule du 19 au 23 septembre à Vienne.

Au menu des débats, le plan d'action autour de la sûreté nucléaire de l'après-Fukushima et les programmes nucléaires controversés d'Iran, de Syrie et de Corée du Nord.Après l'accident japonais, le conseil des gouverneurs de l'AIEA avait adopté la semaine dernière un nouveau plan d'action, sans caractère contraignant, que l'assemblée doit ratifier.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Les 151 représentants des Etats membres de l'AIEA écoutent son Directeur général Yukiya Amano, à Vienne (19/09/2011). (AFP /SAMUEL KUBANI)

Au menu des débats, le plan d'action autour de la sûreté nucléaire de l'après-Fukushima et les programmes nucléaires controversés d'Iran, de Syrie et de Corée du Nord.

Après l'accident japonais, le conseil des gouverneurs de l' AIEA avait adopté la semaine dernière un nouveau plan d'action, sans caractère contraignant, que l'assemblée doit ratifier.

Ce plan - dont le caractère est non-contraignant et qui n'est pas régi par un calendrier - a été critiqué par l'Allemagne et, dans une moindre mesure, par la France. Il vaut pour les 432 centrales nucléaires répertoriées dans le monde.

Sur le programme nucléaire controversé de l'Iran, Washington presse l'agence onusienne de fournir de plus amples informations quant à ses "inquiétudes grandissantes" au sujet du caractère éventuellement militaire du programme iranien.

Egalement au menu des discussions, les programmes nucléaires de la Corée du Nord, que les Etats-Unis ont appelée à reprendre la coopération avec l'AIEA, et de la Syrie, qui s'est déclarée prête à "coopérer pleinement".

Enfin, dans la perspective de la tenue d'une conférence de l'Organisation des Nations Unies en 2012 sur une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient, préparée par une réunion de l'AIEA sur la dénucléarisation de la région à Vienne les 21 et 22 novembre, les pays arabes ont renoncé à présenter cette année une résolution condamnant Israël pour sa politique nucléaire.

Israël, qui ne l'a jamais reconnu officiellement, est supposé disposer de l'arme atomique.

Besson rencontre le N°1 du nucléaire en Inde
L'Inde attend les résultats des audits nucléaires français post-Fukushima sur le réacteur de 3e génération EPR pour prendre sa décision sur les deux à six réacteurs d'Areva qu'elle projette de construire, a indiqué le ministre français de l'Energie Eric Besson.

Ce dernier a rencontré lundi matin le N°1 du nucléaire en Inde, Srikumar Banerjee, président de la Commission indienne de l'énergie atomique. Le responsable indien "a dit qu'eux-mêmes ne peuvent envisager d'importer que des réacteurs certifiés par leurs propres autorités. L'EPR a déjà été certifié, maintenant il veut la certification post-Fukushima", a déclaré le ministre français de l'Energie.

A la suite de la catastrophe de Fukushima au Japon en mars, la plus grave depuis Tchernobyl en 1986, de nombreux contrats et projets à travers le monde ont été gelés, retardés, voire annulés, remettant en question la "renaissance" du nucléaire espérée par les industriels.

De nombreuses puissances nucléaires, France et pays européens en tête, ont par ailleurs lancé des tests de résistance pour améliorer la sûreté de leurs centrales. L'Autorité de Sûreté nucléaire française doit remettre d'ici la fin de l'année ses premières recommandations sur les installations atomiques civiles en France, y compris sur le premier EPR français en construction par EDF et Areva sur le site de Flamanville.

En décembre 2010, Areva a signé un accord avec l'Inde estimé à 7 milliards d'euros pour construire ses deux premiers réacteurs EPR à Jaïtapur dans l'ouest du pays, avec une option pour 4 réacteurs supplémentaires. Cet accord doit encore être entériné.

L'Inde est considérée avec la Chine comme un des plus gros marchés pour l'industrie nucléaire. Actuellement, moins de 3% de l'électricité indienne est d'origine nucléaire (contre 68% pour le charbon), mais ce chiffre pourrait monter à 25% d'ici 2050.

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