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L'Onu et le gouvernement haïtien souhaitent évacuer les sinistrés qui occupent les places publiques de Port-au-Prince

"Après avoir fourni des tentes (...) nous devons passer à une autre phase qui consiste à donner des abris plus solides et plus sûrs aux gens car la saison pluvieuse est là et la saison des cyclones arrive", un responsable onusien.On dénombre plus de 1,3 million de sans abris depuis le séisme du 12 janvier qui a fait entre 250.000 à 300.000 morts.
Article rédigé par France2.fr
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"Après avoir fourni des tentes (...) nous devons passer à une autre phase qui consiste à donner des abris plus solides et plus sûrs aux gens car la saison pluvieuse est là et la saison des cyclones arrive", un responsable onusien.

On dénombre plus de 1,3 million de sans abris depuis le séisme du 12 janvier qui a fait entre 250.000 à 300.000 morts.

"Nous sommes en train d'identifier des maisons qui n'ont pas été trop abîmées pour aider les propriétaires à faire des réparations afin d'inciter les personnes à rentrer chez elles et accueillir d'autres sinistrés", a fait savoir lundi Le représentant en Haïti du secrétaire
général de l'ONU Edmond Mulet.

Ce dernier, en visitant le camp de Tapis vert à la sortie nord de Port-au-Prince qui abrite plus de 8.000 réfugiés, a indiqué que l'ONU était en train de discuter avec le gouvernement haïtien afin de développer une stratégie à moyen et à long terme pour les personnes déplacées.

"La vie de certains résidents du camp de Tapis vert est menacée par les inondations. Nous envisageons de faire venir des engins lourds pour creuser des canaux d'écoulement des eaux de pluie", a déclaré Nigel Fisher, coordinateur de l'aide humanitaire de l'ONU en Haïti.

Mais le séisme a été à l'origine d'un autre phénomène: l'exode de plusieurs milliers d'habitants de Port-au-Prince vers l'intérieur du pays. Selon Imogen Wall, la porte-parole de l'ONU pour les Affaires humanitaires, environ un demi-million d'habitants de la capitale sont partis. Elle estime à 40% la proportion des maisons de Port-au-Prince qui sont sûres. La moitié de ces habitations sont actuellement occupées.

Les camps de réfugiés "ne constituent ni une solution acceptable, ni une solution durable pour qui que ce soit à cette époque" de l'année, a-t-elle lancé.

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