L'Iran a critiqué mardi la réaction de l'Occident de sa décision de construire dix nouveaux centres d'enrichissement
"Les responsables de certains pays se sont précipités pour adopter des positions qui démontrent leur inquiétude ou leur colère", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast.
La décision de Téhéran faisait suite à l'adoption d'une nouvelle résolution par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Cette dernière demandait à l'Iran de fermer son nouveau centre d'enrichissement d'uranium à Fordo, à une centaine de kilomètres au sud de Téhéran, après le rejet par l'Iran d'une offre visant à échanger son uranium faiblement enrichi (3,5%) contre du combustible nucléaire (uranium enrichi à 20%) pour son réacteur de recherche médical de Téhéran.
L'uranium iranien aurait été envoyé en Russie puis en France avant de revenir sous forme de combustible. Mais voulant plus de garanties, l'Iran a demandé un échange simultané sur son territoire, ce que l'AIEA a refusé.
L'Iran plaide l'auto-suffisance
Il est normal que l'Iran ait des plans stratégiques à long terme. Pour répondre aux besoins, nous devons planifier" les moyens pour enrichir l'uranium, a déclaré Ramin Mehmanparast. "Si nous n'avons pas de garanties (pour la livraison du combustible destiné au réacteur de recherche de Téhéran, ndlr), nous devrons préparer des projets pour notre auto-suffisance. Cela n'a rien d'inhabituel", a-t-il ajouté.
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