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L'ex-président cubain affirme que les expulsions de Roms de France montrent que le président français devient "fou"

Le leader de la révolution cubaine s'inquiète en particulier de la puissance nucléaire de la France et du pouvoir qu'a sur elle le chef de l'Etat.Fidel Castro rappelle "que la France est la troisième puissance nucléaire de la planète" et affirme que "Sarkozy a aussi une mallette avec les codes pour lancer une des plus de 300 bombes qu'il possède".
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Fidel Castro, août 2010 (AFP - Adelberto Roque)

Le leader de la révolution cubaine s'inquiète en particulier de la puissance nucléaire de la France et du pouvoir qu'a sur elle le chef de l'Etat.

Fidel Castro rappelle "que la France est la troisième puissance nucléaire de la planète" et affirme que "Sarkozy a aussi une mallette avec les codes pour lancer une des plus de 300 bombes qu'il possède".

"Supposons que Sarkozy devienne soudain fou, comme il semble que cela est en train de se passer. Que ferait dans ce cas le Conseil de sécurité des Nations unies, avec Sarkozy et sa mallette?", s'interroge lundi Fidel Castro dans le quotidien Granma, l'organe de presse du parti communiste cubain.

"Est-ce que cela a un sens moral et éthique de lancer une attaque contre l'Iran, qu'ils condamnent pour son intention présumée de fabriquer une arme de ce type? Où est la sagesse et la logique de cette politique?", demande le dirigeant cubain, qui agite depuis plusieurs mois la menace d'une guerre nucléaire en cas d'attaque contre l'Iran.

"Que se passera-t-il si l'extrême-droite française décide d'obliger Sarkozy à appliquer une politique raciste en contradiction avec les normes de la Communauté européenne". "Le Conseil de sécurité pourrait-il répondre à ces deux questions?"

Vendredi, Fidel Castro, 84 ans, avait estimé que les Roms expulsés de France étaient victimes d'une "espèce d'holocauste racial", ce que Paris avait jugé "inacceptable".

"Cette utilisation de l'holocauste par M. Castro montre son ignorance de l'histoire et son mépris des victimes. De tels propos sont inacceptables", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valero.

"Que M. Fidel Castro s'intéresse enfin aux droits de l'Homme, ça c'est vraiment révolutionnaire", a-t-il ajouté.

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