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L'équipage d'un navire de Greenpeace en détention en Russie

A bord de l'Arctic Sunrise, des militants de Greenpeace tentaient de mener une action de protestation sur une plateforme du géant russe gazier Gazprom en Arctique. Leur bateau a été pris d'assaut jeudi dernier par un commando héliporté des garde-frontières russes. L'ensemble de l'équipage, composé de personnes de 18 pays, dont la France, a été placé en garde à vue.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

"Les 30 membres d'équipage du navire Arctic Sunrise ont été placés en détention en qualité de suspects " affirme le Comité d'enquête russe. Et il a prévenu que les militants seraient poursuivis "indépendamment de leur nationalité ". Mardi, les autorités russes avaient annoncé l'ouverture d'une enquête pour "piraterie", un crime passible de 15 ans de prison. 

Une accusation rejetée par Kumi Naidoo, le directeur de Greenpeace International :

"Aucune accusation de piraterie retenue contre des militants pacifiques n'a de valeur en droit international. Nous n'allons pas nous laisser intimider par ces accusations absurdes, ni nous taire".

Vladimir Poutine a d'ailleurs fait marche arrière sur cette accusation ce mercredi matin : "Il est absolument clair que ce ne sont pas des pirates, mais de facto ils ont tenté de s'emparer de la plateforme. Il est absolument clair que ces gens ont enfreint le droit international".

Greenpeace dénonce également l'araisonnement du bateau alors qu'il se trouvait, selon elle, en dehors des eaux territoriales russes.

Les enquêteurs russes accusent également les militants de l'organisation écologiste internationale d'avoir mis en danger les personnes travaillant sur la plateforme. Mais aussi l'environnement. Alors que l'Arctic Sunrise a été dépêché dans l'Arctique russe pour protester contre des projets d'exploitation pétrolière des géants énergétiques russes Gazprom et Rosneft.

Greenpeace mobilise

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