L'armée française tente de ramener le calme à Bangui
Le déploiement progressif ce week-end des soldats français dans Bangui a indéniablement ramené un peu de calme dans une ville où régnait le chaos depuis quelques jours. Les combattants rebelles de la Séléka, qui ont renversé le président centrafricain François Bozizé en mars dernier, sont beaucoup moins actifs mais ils restent encore présents. Des accrochages ont eu lieu ces dernières heures, comme celui qu'a vécu Olivier Poujade, envoyé spécial de France Info, au contact de l'armée française.
Depuis Paris, le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major français, a reconnu que la situation laissait poindre "une tension assez palpable ".
Sur le terrain, environ 1.200 soldats français sont déployés à Bangui, sur les 1.600 que compte en tout l'opération Sangaris - des soldats patrouillent également au nord et à l'ouest de la Centrafrique, notamment à Bossangoa et Bossembélé. Le désarmement des milices a été annoncé; il devrait commencer ce lundi.
Les patrouilles des soldats français se font en lien avec des éléments de la future force africaine Misca, dont les effectifs seront portés à terme à 6.000 hommes. En attendant, des hélicoptères militaires survolent la capitale, Bangui.
Selon la Croix rouge, au moins 394 personnes auraient été tuées seulement à Bangui, au cours des violences de ces derniers jours.
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