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L'Argentine cherche les familles des disparus de la dictature

Une équipe d'anthropologues argentins est à Paris jusqu'au 7 décembre. Leur mission : effectuer des prélèvements sanguins sur des proches de victimes de la dictature militaire (1976-1983) afin de permettre l'identification des restes de disparus.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
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Leurs recherches pourraient inspirer des scénaristes de séries télé. L'Equipe argentine d'anthropologie légale (EAAF) effectue un véritable travail de fourmi : indentifier les restes des personnes disparues sous la dictature. Sur le terrain depuis la fin des années 80, ces équipes de chercheurs ont sillonné une trentaine de pays d'Amérique latine, d'Europe, d'Asie et d'Afrique. A leur actif : l'identification des restes d'Ernesto "Che" Guevara, mort il y a 30 ans en Bolivie.

"Si vous avez un proche victime de disparition forcée en Argentine entre 1974 et 1983, une simple prise de sang peut aider à l'identifier" (ambassade d'Argentine à Paris)

Vingt ressortissants français ont péri sous la dictature argentine, qui a fait environ 30.000 victimes. Un colloque sur "Les citoyens français assassinés et disparus durant le terrorisme d'Etat en Argentine" est organisé par le Collectif argentin pour la mémoire, se déroulera le 8 décembre au Sénat français.

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