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L'Aqmi a accusé lundi le régime mauritanien de "tuer des civils" au Mali et d'être "l'agent de la France"

Al-Qaïda au , dans un texte envoyé à l'agence en ligne Nouakchott Informations, a dénoncé "le lâche crime perpétré par un raid aérien de représailles après le cuisant échec (infligé) par les moujahidine à l'armée mauritanienne, agent de la France de Sarkozy".Aqmi n'évoque ni ne revendique l'enlèvement de 7 otages, le 16 au Niger.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le chef présumé d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abu Musab Abdul Wadud. (AFP/HO)

Al-Qaïda au , dans un texte envoyé à l'agence en ligne Nouakchott Informations, a dénoncé "le lâche crime perpétré par un raid aérien de représailles après le cuisant échec (infligé) par les moujahidine à l'armée mauritanienne, agent de la France de Sarkozy".

Aqmi n'évoque ni ne revendique l'enlèvement de 7 otages, le 16 au Niger.

"Nos frères musulmans du nord du Mali ont été l'objet de cette agression lâche tuant deux femmes, Najiya et Salka, et blessant un homme, un proche de ces femmes", ajoute le texte. "L'armée mauritanienne, agissant à la solde des mécréants et des croisés qui tuent en Afghanistan et en Irak des innocents, a eu recours au mensonge et à la désinformation en disant que la femme tuée était l'épouse d'un moujahid", affirme l'Aqmi.

"Nous disons à l'agent de la France Mohamed Ould Abdel Aziz (président mauritanien) que le bombardement des innocents désarmés et la guerre que tu mènes par procuration à la place de la France est une folie et le sang des deux femmes martyrs (...) ne restera pas impuni", conclut le texte.

Aqmi n'évoque ni ne revendique dans ce message l'enlèvement des cinq Français et deux Africains, le 16 septembre dernier au Niger. La Mauritanie avait entamé vendredi une opération militaire contre Aqmi dans la région de Tombouctou, proche de la frontière mauritanienne.

De violents combats ont opposé les soldats mauritaniens à des unités de la branche maghrébine d'al-Qaïda vendredi et samedi, qui selon Nouakchott, ont fait huit morts dans les rangs de son armée et douze morts dans ceux d'Aqmi.

Après ces combats, un avion mauritanien a bombardé dimanche une colonne de véhicules qui, selon l'armée, transportaient des "terroristes". Mais des témoins au Mali ont affirmé que des civils avaient été tués (deux femmes) et blessés (quatre hommes) dans ce raid aérien, ce qu'a catégoriquement démenti Nouakchott. Une source militaire mauritanienne a évoqué la mort d'une femme présentée comme "l'épouse d'un terroriste".

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