L'Agence internationale de l'énergie atomique doit se prononcer sur le nucléaire iranien

Les 35 Etats membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se réunissent jeudi 17 et vendredi 18 novembre à Vienne afin de décider de l'attitude à adopter face aux récentes révélations concernant le programme nucléaire iranien. 

Mercredi soir, des sources diplomatiques ont fait état d'un rapprochement de vues entre d'une part les Occidentaux, et d'autre part la Chine et la Russie, toutes deux opposées à de nouvelles sanctions à l'encontre de Téhéran. 

Un rapport explosif

La publication d'un rapport sur le caractère militaire de son programme nucléaire, dévoilé par l'agence onusienne le 7 novembre, avait provoqué de vives tensions vis-à-vis du régime de Mahmoud Ahmadinejad. Des responsables israéliens avaient notamment agité la menace d'une action militaire à l'encontre de l'Iran. 

Un accord sur la formulation d'une résolution contre Téhéran acceptable par tous est "proche", a indiqué un diplomate occidental, tandis qu'un autre s'est déclaré "prudemment optimiste" d'arriver à un compromis sur une résolution dans la matinée de jeudi. "La résolution va appeler l'Iran à intensifier le dialogue avec l'agence et à remplir entièrement ses obligations", a-t-il ajouté. 

Mercredi, le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Saleh, a par ailleurs promis que son pays répondrait de manière "argumentée" à l'AIEA.