Kenya : une survivante découverte deux jours après l’attaque

La survivante découverte samedi, vers 11h,  par les forces de sécurité, “se cachait dans une penderie ”, selon Arnolda Shiundu, responsable de la communication de la Croix-Rouge kényane. La police de Garissa a souligné qu’elle serait "restée dans cette penderie pendant deux jours”, suite à l’attentat du commando islamiste qui a fait 148 morts. 

Quatre survivants découverts vendredi

Les forces de sécurité qui passent la zone au peigne fin ont entendu du bruit venant du placard et lui ont demandé de sortir après avoir armé leurs fusils, selon un policier. Face à ses refus, un professeur a dû la convaincre qu’elle était en sécurité afin qu’elle accepte de s’extraire de sa cachette.

"Elle n'arrêtait pas de demander aux forces de sécurité de lui assurer qu'ils n'étaient pas des shebab avant de sortir ", a expliqué un policier.

La Croix-Rouge kényane a également indiqué que quatre autres survivants avaient été découverts vendredi, sur le campus par les forces de sécurité.

Une des attaques les plus meurtrières au Kenya

Les hommes armés sont rentrés de force sur le campus, jeudi à 5h30 locales, abattant ceux qu’ils croisaient. Ils ont pénétré dans les chambres de la cité universitaire, surprenant les étudiants dans leur sommeil ou au saut du lit.

Après 16 heures de siège, les autorités kényanes annonçaient la fin de l'attaque ayant tué 142 étudiants, pour la plupart exécutés après avoir été séparés de leurs camarades musulmans par les islamistes, et de trois policiers et trois militaires. Quatre terroristes sont également morts lors de l’assaut des forces de sécurité.

Trois jours de deuil national

Le président kényan Uhuru Kenyatta a décrété samedi soir trois jours de deuil national. Le Kenya répondra "le plus sévèrement possible" et "ne pliera pas", a-t-il ajouté dans une allocution télévisée.

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