Jérusalem doit devenir la "future capitale de deux Etats", ont estimé mardi les ministres affaires étrangères de l'UE
L'UE a affirmé que le statut final de la ville doit être réglé par la négociation, et a aussi réitéré son refus d'accepter l'annexion de Jésusalem par l'Etat d'Israël (survenu après juin 1967).
Israéliens et Palestiniens se sont félicités de cette déclaration.
Un texte initial proposé par la présidence suédoise de l'Union européenne proposait de mentionner Jérusalem-Est, annexée par Israël depuis 1967, comme "capitale d'un futur Etat palestinien". Cette initiative, dévoilée il y a une semaine, divisait les Européens et a été catégoriquement rejetée par le gouvernement israélien.
"Nous ne pouvons que nous féliciter que la voix des Etats responsables et équilibrés ait prévalu", a réagi le ministère israélien des Affaires étrangères mais le communiqué indique que la déclaration "ignore le principe obstacle pour parvenir à la paix (à savoir) le refus des Palestiniens de revenir à la table des négociations".
Pour sa part, l'Autorité palestinienne a regretté que le contenu de cette déclaration ait été édulcoré au regard de sa version initiale. "C'est un pas positif même si nous espérions quelque chose de plus fort et de plus clair", a déclaré Nimr Hamad, un conseiller politique du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
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