Non, le robot Pepper n'est pas là pour assouvir vos désirs charnels

Pepper n'est pas un objet sexuel. Softbank a jugé bon de préciser, samedi 26 septembre, que les utilisateurs de son robot humanoïde doué de parole ne devaient pas essayer d'avoir des relations charnelles avec lui, suscitant des réactions amusées sur les réseaux sociaux au Japon.

Des sanctions en cas d'actes lubriques ?

La charte d'utilisation de Pepper, robot de 1,20 m commercialisé par le géant japonais de la téléphonie mobile pour 1 600 dollars, énonce que "le propriétaire ne doit pas entreprendre d'acte sexuel ni aucun autre comportement indécent" avec l'humanoïde sur roulettes. Ce robot de plastique blanc, aux grands yeux, équipé d'une sorte de tablette sur le poitrail, est censé savoir dialoguer de façon naturelle et aider les personnes avec lesquelles il cohabite.

SoftBank prévient que des actes lubriques pourraient entraîner des sanctions. Mais l'entreprise ne précise ni à quoi s'exposent les contrevenants, ni comment leurs agissements pourraient éclater au grand jour. Un porte-parole de la société a également spécifié qu'il était interdit de modifier les caractéristiques du robot pour lui donner une voix aguicheuse.